Cédric du Monceau, 68 ans, marié et père de trois enfants, est une figure de la vie politique locale à Ottignies-Louvain-la-Neuve. Résident du quartier du Stimont, il a plus de 15 ans d’expérience en tant qu’élu. De 2007 à 2020, il a exercé la fonction de 1er Échevin, et depuis 2021, il préside le Conseil communal. Chef de Groupe des Engagés et fort de son expertise et de son engagement, Cédric se présente cette année à la fonction de Bourgmestre sur la liste Impulsion C, où il occupe la 3e place.
Son ambition est claire : œuvrer pour une ville écologiquement responsable, socialement juste et gérée avec rigueur. En mettant l'accent sur une mobilité durable, la création de logements accessibles et la protection de l’environnement, Cédric souhaite améliorer la qualité de vie des habitants. Parallèlement, il est déterminé à renforcer le tissu associatif et à promouvoir une société plus inclusive, où chacun trouve sa place.
Avec une vision stratégique et une solide expérience en coordination de projets, Cédric du Monceau est prêt à piloter le développement futur de la ville et à renforcer son rayonnement.
Ses priorités s'articulent autour de trois axes principaux :
Cédric est un leader engagé, profondément convaincu que notre ville mérite une gestion exemplaire, alliant ambition écologique, justice sociale et rigueur. Pour lui, améliorer l’environnement et renforcer le bien-être social sont des priorités essentielles, tout en garantissant une gestion financière responsable et solide.
Il se présente aussi aux élections provinciales, à la 3eme place.
Convaincu que la collaboration entre les différents niveaux de pouvoir est essentielle pour une gouvernance efficace, il s'engage à défendre les intérêts d'Ottignies-Louvain-la-Neuve à l'échelle provinciale, et à réformer la gouvernance en supprimant le conseil en en tranférant le pouvoir fiscal vers les communes ou la région.
Après 24 ans de mayorat écolo, il est temps de faire le bilan de notre alliance avec notre partenaire. Les 3 premiers mandats le furent sous la présidence de Jean-Luc Roland qui a pu mener des projets, sachant intégrer l’apport de chacune des formations qui constituait notre majorité. Son expérience politique et son sens du compromis, ainsi que notre apport régulier pour nourrir de nouveaux projets, auront permis une gestion de la Ville au service de nos concitoyen.nes.
En 2018, il cédait le flambeau à Julie Chantry, malheureusement moins expérimentée à la gestion communale. Ceci ne remet pas en cause la personne mais la fonction de bourgmestre demande de l’expérience, de l’écoute et sans aucun doute de la sagesse.
Au lendemain des élections de 2018, en tant que chef de file du groupe Avenir-Les Engagé.es, j'ai rapidement constaté que, contrairement aux mandats précédents, nos projets étaient systématiquement bloqués.
Je voulais lancer la rénovation du centre d'Ottignies au cours de cette mandature : en 6 ans, à force de tergiversations du parti de la bourgmestre, nous n’avons même pas pu convenir d’un projet ni d'un cahier des charges pour démarrer ce projet, incroyable ! Pourtant, en juin, avec ImpulsionC, j’ai présenté une esquisse aux habitant.es du Centre pour recueillir leurs avis : cette volonté d’aller plus loin a été accueillie avec la satisfaction d’enfin voir une initiative concrète pour notre place centrale.
Je ne pouvais pas accepter non plus que cette majorité, dominée par les écologistes, attaque la Clinique Saint-Pierre en contestant son statut d'utilité publique dans le seul but de la taxer davantage. Une procédure administrative et judiciaire eût lieu ; elle a non seulement, été perdue mais aura aussi gaspillé du temps et de l'argent public ( c’est-à-dire le vôtre ! ) et, cela, alors même que la Ville (représentée par notre bourgmestre) siège au conseil d'administration de la Clinique ! Où est l'intérêt collectif dans tout cela ?
De même, un procès absurde a été intenté à la copropriété du Cœur de Ville, dont la ville est le plus grand propriétaire public alors que nous arions pu gérer les problèmes de fuite d'eau et de la fontaine sans en arriver à un procès. Résultat ? Nous avons perdu et gaspillé une nouvelle fois des ressources, et terni notre image de gestionnaire.
A Louvain-la-Neuve, là aussi, nous sommes en conflit avec l'UCLouvain depuis de nombreuses années concernant la gestion des égouts, au détriment des habitant.es, qui subissent des flaques d'eau stagnantes en permanence. C'est inadmissible pour une ville qui se veut touristique et culturelle ! Plutôt que de multiplier les procès, nous devons trouver des solutions intelligentes et concertées avec la Province, la Région et l'UCLouvain pour faire fonctionner notre ville. La sagesse populaire ne dit-elle qu’un accord, même imparfait, est préférable à tout bon procès.
Dans ces procédures, la Ville, sous la direction des écologistes, a voulu s’en tenir aux rigueurs procédurales alors que la recherche de solutions « win-win », au bénéfice du plus grand nombre et de l’intérêt général, est de la responsabilité de celui ou celle qui dirige le Collège échevinal.
Comment aussi prétendre protéger la nature tout en autorisant l'agrandissement disproportionné de l'hôtel "Le Château de Limelette" ? Ce projet, qui mobilise légitimement tout un quartier résidentiel, est en totale contradiction avec la préservation du bois de Lauzelle, classé Natura 2000, pour lequel J'ai personnellement obtenu le classement en réserve naturelle de son noyaux central: je ne pouvais pas accepter cet agrandissement disproportionné par rapport au contexte des lieux.
De plus ni les voiries, ni le charroi, ne pourraient être adaptés pour ce projet. A l’inverse, j’ai défendu l’idée d’un Hôtel avec la même envergure aux abords de la gare d’Ottignies ; ce qui est bien plus fonctionnel et pourra être intégré dans le master plan pour lequel je me bats depuis plus de 12 ans. La majorité de notre bourgmestre n’a pas semblé vouloir prendre en considération cette option.
Dans les mandats précédents, nous avons prouvé, avec l'ancien bourgmestre, qu'il était possible d'être progressiste tout en gérant les deniers publics de manière exemplaire. Notre fiscalité était inférieure à la moyenne du Brabant Wallon. Aujourd'hui, avec l'augmentation massive des taxes, ce n'est plus le cas. Cette hausse, notamment des additionnels, va à l'encontre des promesses écologistes, et des nôtres !, de faciliter l'accès au logement, et elle frappe durement les personnes à revenus fixes, comme les pensionnés, qui voient leur pouvoir d'achat s'effondrer.
L’inexpérience, l’intransigeance, la seule volonté d’affirmer sa couleur politique au détriment du consensus, un éloignement des préoccupations des citoyen.nes, l’enfermement dans une fonction et l’abandon du volet social de notre politique commune a mené son le parti Ecolo, dans une véritable impasse et l’isolement. Cela je le pressentais, et je le regrettais, dès les premiers mois de la mandature entamée en 2018.
Conscient qu'aucune majorité alternative n'était possible, j'ai choisi de démissionner du Collège pour présider le Conseil communal, fonction que j'ai exercée en apportant dignité et sagesse à nos débats, avec l’expérience de la gestion des affaires communales.
Mon but est de montrer qu'il existe une autre façon de faire de la politique, constructive et tournée vers l'intérêt de notre ville et de ses habitant.es.
Être proche et voir loin ne sont pas incompatibles.
Président du Conseil communal d’Ottignies Louvain-la-Neuve (élu sur une liste d’ouverture « Avenir ») et député suppléant européen du groupe des Engagés, Cédric du Monceau a décidé de démissionner de son poste de représentant de sa commune à l’assemblée générale de Vivaqua, l’intercommunale de distribution d’eau de la région bruxelloise.
La commune d’Ottignies était livrée en eau par Vivaqua. « Puis nous sommes entrés dans inBW, l’intercommunale de production et distribution d’eau du
Brabant wallon. Il n’y a donc plus de raison d’avoir des représentants dans Vivaqua, observe l’élu d’Ottignies LLN. Certains diront que parce qu’il reste encore deux villes brabançonnes (Braine l’Alleud et Waterloo) dans Vivaqua, et que Vivaqua a un accord avec inBW, il y a encore du sens d’avoir des représentants, mais je ne le crois pas, ajoute-t-il. L’erreur a été de ne pas suivre les communes flamandes, qui ont exigé de quitter Vivaqua et ont valorisé leurs participations à cette occasion. Mais cela, c’est l’aspect financier. Je suis davantage dans l’aspect politique qui est de dire : cela n’a pas de sens. C’est une insulte à l’intelligence. »
Car la décision de Cédric du Monceau n’est pas motivée par une quelconque mal gouvernance au sein de l’intercommunale, mais par une réflexion plus profonde sur
le rôle et la gestion des intercommunales.
L’expérience Dexia
« Au-delà de Vivaqua, c’est une simplification de nos systèmes de « commande et contrôle » qui fait défaut. Ce qui m’anime n’est pas uniquement Vivaqua, mais le fait que dans la gouvernance des intercommunales, rien ne bouge. Je comprends...(Lire la suite...)
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